advocacy

TRAVAIL POLITIQUE

Il est inacceptable de laisser des milliers de personnes se noyer aux portes de l'Europe.
Nous nous engageons donc fermement à faire respecter l'obligation de porter secours aux personnes en détresse en mer. C'est également ce que prescrit le droit maritime international. Ce faisant, nous nous laissons guider par les principes humanitaires.

Nous demandons que toutes les personnes en détresse en mer soient secourues par des opérations de sauvetage coordonnées et transparentes et qu'elles soient débarquées dans un lieu sûr. 

40.183

personnes secourues par SOS MEDITERRANEE depuis 2016

30.210

personnes ayant perdu la vie en Méditerranée depuis 2014

NOS PRIORITÉS

Depuis 2014, plus de 30 000 personnes ont disparu en Méditerranée (source : Organisation internationale pour les migrations - OIM, août 2024). Pourtant, depuis la fin de l'opération Mare Nostrum menée par l'Italie entre octobre 2013 et novembre 2014, les États n'ont pas suffisamment repris les opérations de sauvetage en mer dans la région.

En 2015, l'escalade de la crise humanitaire en Méditerranée centrale et le désengagement des États européens de leurs responsabilités ont conduit à la création de SOS MEDITERRANEE. L'organisation civile humanitaire européenne a été créée avec pour objectif principal de mener des opérations de sauvetage en mer. Dans un premier temps, l'Aquarius a été affrété en 2016. En 2019, il a été remplacé par l'Ocean Viking. Depuis, les équipes dédiées ont mené des opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée, guidées par les principes suivants : Sauver des vies, protéger & accompagner, et témoigner. Aujourd'hui, nous continuons à être les témoins directs des graves lacunes des opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale : du manque cruel de ressources pour les opérations au manque de coordination efficace.

PORTS SÛRS

Le droit maritime international impose le débarquement des personnes secourues dans un "lieu sûr". La Convention internationale sur la recherche et le sauvetage en mer stipule qu'un sauvetage n'est achevé que lorsque les personnes secourues ont été débarquées dans un "lieu sûr", c'est-à-dire un endroit où leur vie n'est pas en danger et où les personnes secourues peuvent recevoir de la nourriture, un abri et des soins médicaux. La Libye et la Tunisie ne remplissent pas ces critères. Les personnes y sont parfois exposées à de très graves violations des droits de l'homme.

TÉMOIGNER DE LA MISE EN DANGER DES PRINCIPES FONDAMENTAUX

Au cours des huit dernières années, nous avons observé le processus d'érosion des principes fondamentaux du droit maritime et du droit international en Méditerranée. L'Union européenne (UE) et certains de ses États membres se sont retirés du sauvetage en mer en Méditerranée et ont soutenu financièrement, formé et équipé les garde-côtes libyens pendant plusieurs années.
En conséquence, les garde-côtes libyens procèdent à des rapatriements en interceptant des personnes en détresse et en les ramenant de force en Libye. La Libye n'est pas un "place of safety", c'est-à-dire un lieu sûr.

NOS EXIGENCES

Afin de mettre un terme aux tragédies des naufrages à répétition en Méditerranée centrale, SOS MEDITERRANEE formule les demandes suivantes à l'Union européenne :

  1. L'accès aux personnes en détresse en mer doit être garanti

Il y a une urgence humanitaire en Méditerranée centrale. Le sauvetage en mer est un devoir et doit être garanti. Le respect de la vie humaine - de chaque vie humaine - doit toujours primer sur toute autre considération. Les survivants à bord des navires de sauvetage sont vulnérables et doivent être traités avec dignité et humanité.

  1. Les opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale doivent être coordonnées de manière efficace.

Les États membres européens doivent participer activement à la coordination efficace des opérations de recherche et de sauvetage. Pour cela, il faut des centres de coordination des secours efficaces et responsables, qui respectent les droits de l'homme internationaux et agissent conformément au droit maritime en vigueur.

Selon la législation en vigueur, une opération de sauvetage n'est pas terminée tant que les personnes secourues n'ont pas débarqué dans un lieu sûr. Le débarquement ne doit pas être retardé. La Libye et la Tunisie ne remplissent pas les conditions légales d'un lieu sûr !

  1. Le sauvetage civil en mer ne doit pas être criminalisé.

La criminalisation et l'obstruction des organisations civiles de recherche et de sauvetage aggravent la situation humanitaire d'urgence en Méditerranée centrale et doivent cesser.

  1. Les capacités de sauvetage en Méditerranée centrale doivent être renforcées.

Des navires de sauvetage en nombre suffisant et dotés d'équipements adéquats doivent être déployés en Méditerranée afin de garantir une couverture complète des zones de recherche et de sauvetage. Les fonds publics doivent être réorientés vers des services de recherche et de sauvetage efficaces. Le financement des garde-côtes libyens par l'Union européenne doit cesser.

‍SOS MEDITERRANEE demande que l'obligation de porter secours à toute personne en détresse en mer prime sur toute autre considération.

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