Le 10 janvier, l’Ocean Viking a porté secours à 101 personnes qui prenaient place dans une embarcation en détresse dans la région de recherche et de sauvetage libyenne.

‍
Le 10 janvier 2025

Le matin, 101 femmes, hommes et enfants ont été secouru.e.s par l’Ocean Viking d’un bateau en bois à deux étages. Repérée aux jumelles, l’embarcation était en détresse dans la région de recherche et de sauvetage libyenne. Les personnes secourues, dont sept enfants et 29 femmes, sont maintenant prises en charge par les équipes de SOS MEDITERRANEE et de l’IFRC.

‍

Le port de Ravenne a été désigné comme lieu sûr pour débarquer les 101 femmes, hommes et enfants secouru.e.s aujourd’hui. Nous appelons les autorités italiennes à désigner un port plus proche afin d’épargner aux personnes rescapées quatre jours de navigation dans une mer agitée. Les personnes secourues doivent être débarquées « dans un délai raisonnable », comme l’exige le droit maritime international. Pourtant, depuis plus de deux ans, la politique des ports éloignés entrave les missions de sauvetage, retardant volontairement les opérations et mettant des vies en danger.

‍
Le 11 janvier 2025

Hier soir, les autorités maritimes italiennes ont réaffecté Tarante comme lieu sûr de débarquement pour l’Ocean Viking, à deux jours de navigation.

‍
Après une nuit difficile pour les 101 personnes secourues, dans une mer agitée et avec des vagues allant jusqu'à 2,5 m, nous avons demandé d'urgence un port encore plus proche. Cette demande a été refusée par les autorités italiennes.

Parmi les rescapés se trouve un enfant d’un an, particulièrement vulnérable face aux conditions météorologiques difficiles. Malgré des prévisions annonçant une aggravation de la situation en mer, l’Ocean Viking est contraint de poursuivre sa route vers Taranto.

‍

‍
Le 13 janvier 2025

Après deux jours en mer agitée, avec des vagues atteignant 3,5 mètres de hauteur, les 101 rescapés, dont 7 enfants, ont enfin atteint ce matin le port sécurisé de Taranto et ont pu poser pied à terre. Près de la moitié d’entre eux ont dû recevoir des soins en raison du mal de mer.

‍

‍

‍

_{Crédit photo: Max Cavallari / SOS MEDITERRANEE}

‍