En presque 36h d’opérations en mer, l’Ocean Viking a accompli 4 sauvetages entre le 9 et 10 juillet. Au total 261 personnes, parmi lesquelles 20 femmes, 59 enfants et 39 mineurs non accompagnés, ont été sauvées d’embarcations en détresse dans la Méditerranée.

Le 9 juillet 2024

Ce matin, 93 personnes dont quatre femmes et trois enfants ont été secourues alors qu’elles étaient à bord d’une embarcation en bois à double pont.

Pendant le sauvetage, deux zodiacs non identifiés se sont approchés, et deux hommes cagoulés sont montés dans l’embarcation secourue, créant la panique à bord : une quinzaine de personnes ont sauté à la mer, avant d’être récupérées par les équipes de SOS MEDITERRANEE. Les hommes cagoulés sont alors repartis avec l’embarcation vide, escortés par les deux zodiacs.

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Une personne en état de choc et souffrant d’hypothermie s’est effondrée sur le pont de l’Ocean Viking. Elle a été prise en charge par l’équipe médicale à bord.

Peu après ce sauvetage, l’avion Seabird de l’ONG SeaWatch a repéré une petite embarcation en bois. Les équipes de SOS MEDITERRANEE ont alors procédé au sauvetage de 27 autres personnes, en coordination avec un patrouilleur libyen – présent sur zone – qui n’a pas interféré avec l’opération de sauvetage.

Durant l'après-midi, l'Ocean Viking s'est rendu sur un autre cas en détresse, repéré par l'avion SeaBird sous la coordination de l'ITMRCC. L'avion a confirmé plus tard son interception par les garde-côtes libyens.

Les autorités italiennes ont désigné Marina Di Carrara comme port sûr pour le débarquement des 120 personnes rescapées.

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Mercredi 10 juillet

Tôt le matin, la passerelle de l'Ocean Viking a repéré une embarcation en métal surchargée au sud de Lampedusa. L'IMRCC italien a demandé à l'équipage de stabiliser cette embarcation, qui prenait l'eau et menaçait de chavirer. Rapidement, notre équipe a évacué les passager·ère·s à bord de nos RHIBs, avant de les transférer sur une embarcation des garde-côtes italiens. Parmi les 53 survivant·e·s, il y avait des femmes et des enfants, tous affaibli·e·s et déshydraté·e·s après avoir passé trois jours en mer.Beaucoup souffraient de brûlures et l'embarcation était partie de Sfax, en Tunisie.

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Peu après le transfert des personnes sur le navire des garde-côtes italiens, l’avion Seabird a repéré une embarcation en bois à double pont située dans la nouvelle région de recherche et de sauvetage (SRR) tunisienne, qui chevauche la SRR maltaise. Le centre de coordination des sauvetages en mer (MRCC) de Tunis a reconnu le droit maritime international et le devoir d’assistance de l’Ocean Viking. 98 personnes, dont six femmes et trois enfants, ont été secourues.

Pendant que ce sauvetage se déroulait, notre équipe a repéré une autre petite embarcation en bois, elle aussi surchargée. Sans perdre de temps, l'équipage a réussi à secourir 43 autres survivant·e·s, dont 3 femmes et 5 enfants.

Plus tard dans l'après-midi, l'Ocean Viking a reçu un appel de détresse de Alarm Phone. Peu de temps après, une embarcation en fibre de verre surchargée a été repérée. L'IMRCC italien a alors demandé à notre équipage de stabiliser cette embarcation. À bord, environ 50 personnes souffraient de coups de chaleur et de déshydratation. Finalement, les garde-côtes italiens ont pris en charge l'opération de sauvetage.

En tout, ce sont 261 personnes, dont 13 femmes, 11 enfants et 41 mineur·e·s non accompagné·e·s, qui sont maintenant en sécurité à bord de l'Ocean Viking.

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13 juillet

Les 261 personnes à bord de l'Ocean Viking ont débarqué à Marina di Carrara. Certaines d'entre elles ont passé 3 jours en mer sans eau, ni nourriture sous une chaleur extrême. D'autres ont failli se noyer à cause de l'intervention brutale d'hommes armés. La Méditerranée centrale reste l'une des routes migratoires les plus dangereuses au monde.

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13 juillet

Les 261 personnes à bord de l'Ocean Viking ont débarqué à Marina di Carrara. Certaines d'entre elles ont passé 3 jours en mer sans eau, ni nourriture sous une chaleur extrême. D'autres ont failli se noyer à cause de l'intervention brutale d'hommes armés. La Méditerranée centrale reste l'une des routes migratoires les plus dangereuses au monde.

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Couverture: Charles Thiefaine / SOS MEDITERRANEE